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C’est officiel ! Les Belges sont les pires conducteurs d’Europe !

18 mai 2021
Man Expressing Road Rage

Selon le nouveau baromètre européen de la Fondation Vinci Autoroutes, au volant, les conducteurs belges sont les pires élèves en Europe.



Plus de 8 conducteurs belges sur 10 se permettent des écarts vis-à-vis du code de la route, ce qui fait de la Belgique le pire élève des 11 pays européens étudiés dans le nouveau baromètre européen de la Fondation Vinci Autoroutes, révèle mercredi l’institut Vias. Un sixième des conducteurs sondés disent par ailleurs « ne plus être la même personne » quand ils sont au volant. Et sur ce point aussi, ils sont les pires élèves de la classe..



Annuellement, la Fondation Vinci Autoroutes interroge des conducteurs issus de plusieurs pays européens sur leur comportement. Il ressort des résultats du sondage que plus de 6 Belges sur 10 ne s’arrêtent pas à un stop ou oublient de ralentir dans une zone de travaux, ce qui est nettement plus que la moyenne européenne.



« 60% d’entre eux justifient ce non-respect par le fait que ces règles ne sont pas cohérentes. (…) 30% des conducteurs pensent même que certaines règles sont uniquement destinées à donner des sanctions » pointe Vias.



À l’inverse, lorsqu’ils respectent les règles, les Belges ne le font pas nécessairement pour se protéger ou protéger les autres, mais plutôt pour éviter une amende. « Nulle part ailleurs qu’en Belgique, l’argent ne constitue une telle source de motivation pour respecter le code de la route », note encore l’institut.



Les Belges sont aussi les plus impatients d’Europe, ce qui ne redore pas leur tableau. En effet, un Belge sur deux force le passage alors qu’un autre conducteur a la priorité, et ce par manque de patience.



« Les conducteurs belges interprètent trop souvent ces règles à leur manière. Pour 1 conducteur sur 5, la principale raison de se conformer au code de la route semble être d’ordre financier », regrette Vias.



« Pour améliorer la sécurité routière dans notre pays, nous devons rechercher d’autres facteurs de motivation intrinsèques et informer les usagers sur les conséquences possibles d’un comportement au volant incorrect. Aujourd’hui, on ne prend plus la route, on la partage. »



Source: belga