Le printemps annonce le début de la saison pollinique du bouleau, signale lundi l'institut de santé publique Sciensano. Les personnes sensibilisées au pollen de ces arbres risquent donc de développer des symptômes allergiques.
La saison pollinique avait débuté mi-février avec la floraison des aulnes et des noisetiers. C'est à présent au tour de celle du bouleau, qui a démarré mercredi dernier. L'intensité de cette saison est difficilement prévisible car les concentrations dépendent fortement de la production de pollen très variable de ces arbres, prévient Sciensano.
"Les prévisions météorologiques annoncent des conditions optimales à la dispersion du pollen dans l'air, ce qui devrait entraîner des taux relativement élevés. Le risque d'allergie augmentera en conséquence. Au-delà du seuil critique de 80 grains de pollen de bouleau par mètre cube d'air, la majorité des personnes allergiques risquent de ressentir des symptômes", explique Lucie Hoebeke, collaboratrice scientifique du service Mycologie et Aérobiologie à Sciensano.
On estime qu'au moins une personne sur 10 en Belgique ressent des symptômes allergiques lorsqu'elle est exposée à des grandes quantités de pollen de bouleau. Cela va de la rhinite, très courante, à des formes plus graves comme l'asthme. L'allergie au pollen peut également se manifester par des allergies alimentaires.
Les symptômes d'une allergie se confondent en outre facilement avec ceux du Covid-19 ou du rhume. Les personnes concernées peuvent avoir le nez qui coule, de la toux, des difficultés respiratoires et de la fatigue. Mais une allergie ne provoque ni fièvre, ni douleurs musculaires, insiste Sciensano.
En cette période, les patients allergiques doivent dans tous les cas suivre leur traitement de fond tel que recommandé par leur allergologue et, pour les asthmatiques, ne surtout pas l'interrompre au risque de les fragiliser face aux infections respiratoires.
Source: Belga
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