Un parc d’attractions Legoland devrait bien ouvrir à l’horizon 2027 sur l’ancien site industriel de Caterpillar à Charleroi. Un protocole d’accord non contraignant (Head of Terms) a en effet été signé mardi par le groupe Merlin Entertainments, la Région wallonne et l’Etat fédéral afin d’approfondir la collaboration entre ces différentes parties en ce sens.
Plus de 1.000 emplois seront créés dès le premier jour d’exploitation du parc, dont le projet, qui remonte à 2019, est fondé sur un investissement estimé entre 370 et 400 millions €, ce qui en ferait le 2e plus gros investissement de ces dix dernières années en Région wallonne après Google à Mons. Ce montant sera réparti entre les différents partenaires, avec une part pour la Wallonie avoisinant les 100 millions € nets, en fonction des analyses budgétaires en cours.
Une telle implantation viendrait aussi renforcer l’écosystème touristique de l’Europe continentale en général et de la Wallonie en particulier, estiment les parties prenantes. Les clients visés sont en effet surtout ceux provenant de Wallonie, du Benelux et du nord de la France.
Une région du continent dans laquelle Merlin Entertainments cherchait à s’implanter depuis plusieurs années et qui a été identifiée comme marché viable pour ce qui serait le 4e parc Legoland en Europe. Les études techniques et de marché réalisées ont d’ailleurs montré tout le potentiel d’une localisation sur l’ancien site industriel de Caterpillar. Celui-ci est situé au centre d’une zone densément peuplée et à proximité d’autoroutes, de gares et d’un aéroport. «La forte appétence pour la marque Lego laisse entrevoir la perspective d’un vivier de 21 millions de visiteurs potentiels localisés à moins de deux heures de route du site», appuient les différents partenaires.
Un tel parc attire généralement entre 1,5 et 2 millions de visiteurs par an et les projections montrent que ce chiffre pourrait également être obtenu à Charleroi.