De plus en plus d'écoles remplacent la fête des Mères et des Pères par la fête des gens qu'on aime. C'est notamment le cas à Liège. Sur Dhnet, Laura Goffart, conseillère communale : " Il y a des familles monoparentales, des familles avec deux mamans, des familles avec deux papas, des enfants qui n'ont plus leurs parents ou qui n'ont tout simplement pas envie d'offrir de cadeaux à leurs parents parce qu'il y a un contexte de violence familiale. Si on n'impose pas d'offrir le cadeau à une personne en particulier, on n'a plus de souci", précise-t-elle.
La ministre de l'Éducation Caroline Désir (PS) n'est pas contre l'idée : "Organiser des choses autour de la fête des Mères ou des Pères relève de la liberté pédagogique des écoles. La ministre de l'Éducation considère néanmoins qu'il est important de prendre en compte la diversité des situations familiales des enfants : familles monoparentales ou homoparentales, parents décédés... Il est important de veiller à ce que les activités éventuellement proposées ne génèrent pas de la souffrance chez un enfant, en les encadrant de façon adéquate", indique son porte-parole.