La Nouvelle-Zélande, pays réputé pour ses paysages époustouflants et sa culture riche, ajoute une nouvelle pierre à son édifice avec l'organisation du premier championnat du monde de "Manu", un concours de plongeon pas comme les autres. Le "Manu", plus communément appelé la "bombe", est une discipline qui transforme un simple jeu d'enfant en une compétition internationale haute en couleur et en éclaboussures.
Un Phénomène Culturel Devient Sport de Compétition
Né il y a une trentaine d'années sur les terres néo-zélandaises, le Manu est pratiqué avec passion dans les piscines, rivières, et le long des côtes du pays. Consistant à créer le plus grand splash possible, cette pratique s'est élevée du statut de passe-temps estival à celui d'une véritable compétition.
Cette année, environ 5.000 sauts seront évalués lors de séries d'épreuves de qualification, menant à une grande finale en mars. L'événement, orchestré par Scott Rice, promet au vainqueur un prix alléchant de 30.000 dollars néo-zélandais (environ 17.150 euros), marquant ainsi l'importance grandissante de cette discipline.
Des Critères de Jugement Uniques
À l'opposé du plongeon olympique, qui valorise la grâce et la discrétion des éclaboussures, le Manu célèbre l'extravagance et la puissance. Les juges se basent sur le volume, la hauteur de l'éclaboussure, et la qualité sonore de l'impact pour évaluer les performances, offrant une tout autre perspective sur l'art du plongeon.
Une Participation de Légende
L'événement a vu la participation de Sean Fitzpatrick, ancien joueur emblématique des All Blacks, qui, à 60 ans, ambitionne de remporter un "deuxième titre mondial" dans une discipline bien éloignée des terrains de rugby. Fitzpatrick, ayant participé aux qualifications sur des plateformes de trois et cinq mètres, a partagé sa stratégie pour un Manu réussi, basée sur le pliage des jambes et une extension rapide du corps pour produire le son "pop" caractéristique.
Une Richesse de Techniques
Le championnat reconnaît cinq techniques de "bombe", chacune portant un nom d'origine maorie, reflétant ainsi la culture profonde de la Nouvelle-Zélande dans cette compétition. De "Te Manu" à "Te Kawhena", les participants peuvent explorer diverses méthodes pour impressionner les juges et le public.
Ce premier championnat du monde de "bombe" en Nouvelle-Zélande promet non seulement de mettre en lumière une facette ludique de la culture néo-zélandaise mais aussi d'offrir un spectacle haut en couleurs et en sensations fortes. Avec des participants venant de tous horizons, y compris des légendes du sport, l'événement est prêt à faire des vagues sur la scène internationale.