Selon certaines recherches scientifiques, les enfants uniques pourraient avoir un avantage intellectuel sur ceux ayant des frères et sœurs. Une étude publiée en 2016 dans la revue Brain Imaging and Behavior a révélé des différences notables dans la structure cérébrale des enfants uniques comparée à celle des autres enfants. Ces différences se manifestent notamment par une plus grande quantité de matière grise dans le gyrus supramarginal, ce qui pourrait être associé à une flexibilité accrue dans la pensée.
L'autonomie précoce observée chez les enfants uniques pourrait également jouer un rôle dans leur réussite scolaire. Élevés seuls, ces enfants développent rapidement une indépendance et une confiance en soi renforcée, bénéficiant souvent d'une attention plus soutenue de la part de leurs parents. Cette situation leur permet de s'exprimer avec aisance sur divers sujets et d'atteindre une maturité plus grande à un jeune âge.
En dépit des stéréotypes qui les décrivent souvent comme introvertis et moins sociables, les données actuelles ne soutiennent pas cette idée. Alice Goisis, professeure à l’University College de Londres, affirme que les enfants uniques ne semblent pas souffrir de déficits de compétences sociales par rapport à ceux élevés avec des frères et sœurs.
Ces découvertes remettent en question de nombreux préjugés et ouvrent la voie à une meilleure compréhension des dynamiques familiales uniques et de leur impact sur le développement de l'enfant.